Métamorphose
ou comment se faire mal au dos...
J'étais parti pour photographier
des iris d'eau, ...
Voici qu'une larve de libellule apparaît...puis on en
remarque une deuxième, une troisième, et tout-à-coup, les enveloppes
vides sur les plantes avoisinantes prennent un sens (y compris sur les
menthes d'eau).
Une fois solidement ancrée (elle servira de support pour
toute l'opération), la larve passe à la métamorphose, et le corset du
thorax s'ouvre d'une fente, puis, en se trémoussant, la libellule se
"déchausse" de cette dépouille, d'abord cabrée en arrière, puis, libre,
reprenant appui d'abord sur son ancienne enveloppe pendant que les ailes
se déploient.
Elles restent d'abord jointes dans le dos (comme les demoiselles) avant de s'étaler complètement.
Le mal de dos? Les premières photos sont prises avec un objectif macro longue focale (180mm), mais qui impose quand même un porte-à-faux important, avec un poids non négligeable, en position accroupie...par la suite, je combine avec un 500mm sur pied (les ailes étendues ne nécessitent plus le grossissement initial) ...
L'ensemble du processus prend plusieurs heures, certaines libellules se mettant plus vite à l'abri des prédateurs que d'autres ...
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Existe aussi en jaune !