Qu vient butiner ? 

 Ou quelques remarques sur nos pollinisateurs 

contexte lu par ailleurs 

La question de l'effet des abeilles domestiques sur les pollinisateurs sauvages se pose semble-t-il sérieusement;(voir aussi )  Si les abeilles domestiques sont soumises comme les autres aux pesticides (voire plus, si elles sont inféodées aux cultures intensives), elles bénéficient du soutien des apiculteurs pour assurer une survie d'une année à l'autre. Aux USA notamment, les ruches sont transportées entre états en semi-remorques, quitte à faire face à une mortalité énorme dans certaines cultures (amandiers) . L'accumulation des abeilles domestiques favorise aussi leurs prédateurs, qui s'en prennent également aux autres abeilles.  

 

Un grand accent est mis sur les abeilles domestiques (mellifères), avec parfois la nuance des souches sélectionnées (Buckfast) pour la production de miel, par rapport aux variétés locales (l'abeille noire, protégée à Chimay)  (de façon curieuse la campagne utilisant le personnage "maya l'abeille" représente souvent...une guêpe)

Toutefois dans notre expérience à Fourbechies, à proximité de plusieurs ruches voire ruchers, elles ne sont pas dans notre modeste jardin/verger l'élément dominant.  

Certes, on les voit aux premières fleurs (crocus, soit très tôt dans la saison), mais dès la floraison du colza, elles disparaissent de chez nous, laissant à d'autres la fécondation des fruitiers en particulier. 

On reconnaît les osmies (abeilles solitaires que l'on peut favoriser avec de petits hôtels à insectes. Ils ont toutefois l'inconvénient d'en faire une cible facile des prédateurs, comme nous l'avons observé avec l'ichneumon, dans la photo ci-dessous ), mais aussi  divers insectes volants, y compris plusieurs bourdons à l'aspect bourru.  (qui forment de petites colonies) 

Ici, ce sont maintenant  les bourdons qui s'affèrent sur la lavande.